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La soprano Pierrette Alarie, est décédée à Vancouver le 10 juillet. Considérée comme l'une des voix les plus raffinées du Québec, la soprano était âgée de 89 ans. Avec son mari ténor Léopold Simoneau, elle avait formé un célèbre duo.
Née le 9 novembre 1921 à Montréal, Pierrette Alarie fait ses débuts à la radio à 14 ans comme comédienne avant d’étudier l'art vocal et dramatique. En 1938, elle monte pour la première fois sur la scène du Monument national, à Montréal. Elle y reviendra à de nombreuses reprises, cette fois dans des premiers rôles. En 1943, elle est Barbarina dans Le Mariage de Figaro, sous la direction de Sir Thomas Beecham, à Montréal.
Après avoir obtenu une bourse pour aller étudier aux États-Unis, Alarie fait ses débuts au Met Opera de New York en 1945, dans Un bal masqué de Verdi, dirigé par le grand Bruno Walter. Peu après, elle y chante les Contes d'Hoffman d'Offenbach, aux côtés de deux de ses compatriotes, le ténor Raoul Jobin et le chef d'orchestre Wilfrid Pelletier.
Elle et Léopold Simoneau, son mari épousé en 1946, sont engagés à la fin des années 1940 par l'Opéra comique de Paris. Le couple se produit en duo partout à travers l'Europe, notamment dans de nombreux festivals, dont Aix-en-Provence, Glyndebourne et Salzbourg. Delibes, Donizetti, Rossini et Richard Strauss sont alors le cœur de son répertoire.
Le couple poursuit aussi sa carrière en Amérique du Nord dans les années 1950 et 1960, et tient la vedette dans de nombreuses productions à la radio et à la télévision de Radio-Canada. Pierrette Alarie participe à la première nord-américaine de La Voix humaine de Francis Poulenc en 1959, en plus d'exceller dans plusieurs rôles mozartiens à Montréal et Toronto (L'Enlèvement au Sérail, Le Mariage de Figaro, Don Giovanni).
Pierrette Alarie fait ses adieux à la scène en 1966 dans La Veuve joyeuse de Franz Lehar, et met fin à sa carrière lyrique en 1970 en chantant en compagnie de son mari dans le Messie de Haendel, avec l'Orchestre symphonique de Montréal. En 1972, le couple s'installe en Californie pour y enseigner, puis s'établit en 1982 à Victoria, en Colombie-Britannique. En août 2006, la mort de Léopold Simoneau, à l'âge de 90 ans, la laisse dans le deuil et marque en quelque sorte la fin d'un âge d'or de l'art lyrique au Canada. [Source, Source]
Née le 9 novembre 1921 à Montréal, Pierrette Alarie fait ses débuts à la radio à 14 ans comme comédienne avant d’étudier l'art vocal et dramatique. En 1938, elle monte pour la première fois sur la scène du Monument national, à Montréal. Elle y reviendra à de nombreuses reprises, cette fois dans des premiers rôles. En 1943, elle est Barbarina dans Le Mariage de Figaro, sous la direction de Sir Thomas Beecham, à Montréal.
Après avoir obtenu une bourse pour aller étudier aux États-Unis, Alarie fait ses débuts au Met Opera de New York en 1945, dans Un bal masqué de Verdi, dirigé par le grand Bruno Walter. Peu après, elle y chante les Contes d'Hoffman d'Offenbach, aux côtés de deux de ses compatriotes, le ténor Raoul Jobin et le chef d'orchestre Wilfrid Pelletier.
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| With husband Léopold Simoneau |
Le couple poursuit aussi sa carrière en Amérique du Nord dans les années 1950 et 1960, et tient la vedette dans de nombreuses productions à la radio et à la télévision de Radio-Canada. Pierrette Alarie participe à la première nord-américaine de La Voix humaine de Francis Poulenc en 1959, en plus d'exceller dans plusieurs rôles mozartiens à Montréal et Toronto (L'Enlèvement au Sérail, Le Mariage de Figaro, Don Giovanni).
Pierrette Alarie fait ses adieux à la scène en 1966 dans La Veuve joyeuse de Franz Lehar, et met fin à sa carrière lyrique en 1970 en chantant en compagnie de son mari dans le Messie de Haendel, avec l'Orchestre symphonique de Montréal. En 1972, le couple s'installe en Californie pour y enseigner, puis s'établit en 1982 à Victoria, en Colombie-Britannique. En août 2006, la mort de Léopold Simoneau, à l'âge de 90 ans, la laisse dans le deuil et marque en quelque sorte la fin d'un âge d'or de l'art lyrique au Canada. [Source, Source]
